"Nous soutenons les manifestants mais nous refusons de soutenir l'anarchie. Il ne faut pas confondre mobilisation sociale et villes assiégées". C'est ce qu'a déclaré à la TV publique le leader du parti VOLIA, Vesselin Maréchki. "Ces 10, 15, 50 ou même 100 personnes qui pourrissent la vie des millions de citoyens ne cherchent que des noises, que les médias les remarquent et en parlent". Ce n'est pas le meilleur moyen d'obtenir la démission du gouvernement, en rendant les autres de plus en plus mécontents. Maréchki a aussi expliqué que son groupe parlementaire ne s'était pas présenté hier à l'Assemblée nationale, parce qu'il ne veut pas que les impôts des contribuables, des enseignants et des retraités bulgares servent à financer la campagne électorale de Cornélia Ninova qui brigue un deuxième mandat à la tête du PS.