Au septième jour de la guerre en Ukraine, Kiev est toujours assaillie par l’armée russe. Les combats se poursuivent en Ukraine, ce mercredi 2 mars 2022, pour le septième jour de la guerre. Kiev, la capitale, et Kharkiv sont la cible de bombardements alors que la Russie a envoyé de nouvelles troupes dans la deuxième ville du pays. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Russie a renforcé sa présence militaire à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine. Selon l’armée ukrainienne, des parachutistes russes ont débarqué et attaqué un hôpital. Les combats se poursuivent après une journée de mardi meurtrière dans cette commune de l’est du pays. Dans le sud-ouest de l’Ukraine, la Russie a pris le contrôle du port fluvial de Kherson, a annoncé le maire de la ville. Les troupes de Vladimir Poutine auraient par ailleurs mené plusieurs bombardements.

Au terme de 36 heures de voyage, au poste frontière bulgare à Dourankoulak est arrivé le convoi de réfugiés et diplomates qui ont fui l'Ukraine. La ministre des Affaires étrangères, Théodora Guéntchovska a accueilli à la frontière les 190 ressortissants de Bulgarie, Ukraine, Macédoine du Nord, Allemagne et Arménie. Grâce au concours des autorités turques, des Bulgares ont pu être évacués par train des villes de Kharkiv et Kiev, a annoncé Théodora Guéntchovska.

L'ONU a annoncé ce mercredi 2 mars que 836 000 réfugiés ont été comptabilisés depuis le début de la guerre en Ukraine, selon un recensement du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

Pour son premier discours sur l’état de l’Union, Joe Biden a chargé au maximum la Russie de Vladimir Poutine qualifiant ce dernier de "dictateur". «Nous sommes avec le peuple ukrainien !», a lancé Joe Biden devant le Congrès réuni au Capitole. «Poutine peut encercler Kiev avec des chars, mais il ne gagnera jamais le cœur et l'âme du peuple ukrainien... Il n'éteindra jamais leur amour de la liberté. Il n'affaiblira jamais la détermination du monde libre ».

La guerre en Ukraine constitue un moment « historique pour l’Europe qui doit être à la hauteur », a déclaré la ministre française des Armées Florence Parly, ajoutant : « Soit l’Europe fait face, soit elle s’efface ».