« La guerre en Ukraine et les prix du gaz influencent fortement les humeurs  sociales. Une forte polarisation et une radicalisation sont constatées », déclare pour la RNB la sociologue Guénovéva Petrova d’Alpha Research, se fondant sur les sondages effectués par son agence au cours des quelques derniers mois. A ses dires, le ratio entre ceux qui soutiennent l’adhésion de la Bulgarie à  l’UE et ceux qui apprécient la politique de Kremlin est presque 50/50. Des positions pro-Kremlin sont émises par les électeurs de la gauche (PS), les radicaux du parti « Renaissance » et des citoyens qui se veulent des patriotes. La position selon laquelle La Bulgarie ne devrait en aucun cas céder à son orientation pro-euroatlantique, même au prix d’impacts défavorables, est exprimée par les électeurs se positionnant plus au centre et à droite (Poursuivons le changement, Bulgarie démocratique, GERB).