"L'histoire ne doit pas accentuer les fractures, elle est un destin commun, une expérience vécue dont nous devons sortir plus sages, plus tolérants et plus forts". C'est ce qu'a déclaré le président Roumen Radev dans son allocution à l'occasion du 3 mars.

“La guerre fratricide continue en Ukraine entre les descendants de nos libérateurs. C'est aussi une douleur bulgare. Cette guerre a ravagé le socle fragile de l'ordre mondial et remis en question l'illusion que la paix et la vie humaine sont une valeur suprême, que nous pouvons compter les uns sur les autres pour défendre notre liberté et garantir notre sécurité et notre avenir", a déclaré le président. Il a reproché aux politiques bulgares de vouloir démolir les monuments du passé, de brandir des drapeaux étrangers, d'affaiblir l'armée bulgare, et même d’aller jusqu'à demander l'annulation de la date du 3 mars comme fête nationale.

"Ce ne sera plus la Bulgarie d'aujourd'hui car nous savons que la tragédie qui se joue aujourd'hui en Ukraine a commencé avec le ravivement des plaies historiques,  la profanation des monuments et la confiance dans les bonnes intentions des facteurs externes que les événements dramatiques ont dementie", a conclu Roumen Radev.